lundi 19 septembre 2011

Allons voir si le vin est bon!

Au moment où je vous écris, neuf bouteilles de vin sont alignées le long du mur qui me fait face. Ce sont, vous l'aurez deviné, nos achats de la journée.

Ce matin, nous sommes partis en direction de Carignan de Bordeaux pour notre périple vinicole. La soeur Psy avait lu dans le Guide Michelin qu'on y trouverait une propriété où un guide extraordinaire nous ferait connaître toutes les subtilités de ce nectar des dieux. Pour ne plus nous perdre, nous avions entré la latitude et la longitude des châteaux que nous voulions visiter dans la base de données de notre chère Julie. Nous sommes donc arrivés sans encombres à l'endroit souhaité. Nous y avons été froidement accueillis par une réceptionniste qui nous a en fait rembarrés parce que pas de rendez-vous, pas de visite. Ça commençait bien!

Nous sommes donc tout de suite passés à l'étape deux de notre trajet, soit la visite du pittoresque village de Saint-Émilion. Nous avons d'abord joué aux touristes en embarquant à bord d'un petit train qui nous promenait dans les rues et les champs nous faisant découvrir des vestiges d'un riche passé :



Par la suite, nous avons eu l'occasion de voir de près nos premiers ceps de vigne :


Une fois passé le début de notre initiation au monde du vin, nous avons pensé qu'était venu le moment d'en acheter. Encore marqués par notre expérience du matin, nous décidons de délaisser pour l'heure les châteaux et de nous adresser plutôt à un détaillant. Nous avions justement sans trop nous en rendre compte stationné la voiture en face d'une boutique où nous pouvions voir des gens allégrement lever leurs verres. Nous entrons et sommes reçus cette fois par une dame vraiment sympa qui nous propose d'emblée de familiariser notre palais à différents cépages. Nous en profitons pour faire causette (eh! oui, nous faisons souvent causette car, selon la soeur Psy, l'Homme et moi ne nous gênons pas pour l'initier) avec les personnes présentes, deux Américains oenologues. Nous finirons par goûter six vins et par acheter six bouteilles, et ce, dans une ambiance détendue et sans prétention. Nous nous réconcilions avec le monde vinicole et, sur la suggestion de notre charmante hôtesse, nous allons casser la croûte dans un bistrot du coin.

Ragaillardis par les bons crus et la bonne chère, nous reprenons la route en direction d'un des châteaux que nous avions retenu après avoir lu une brochure intitulée Les itinéraires de Charlotte dénichée à l'Office de tourisme de Bordeaux. Dans l'itinéraire Vin et panorama, Charlotte proposait la visite du Château Gaby situé à Fronsac. Il s'agit ici d'une bâtisse du 17e siècle qui surplombe la Dordogne. L'endroit est effectivement magnifique :


Nous n'avons toujours pas de rendez-vous, mais nous tentons notre chance et nous présentons à l'accueil des visiteurs. Cette fois, nous gagnons le gros lot. La charmante jeune femme qui nous fait visiter nous gardera près de deux heures. Nous apprenons tout sur la fabrication du vin et, surtout, nous voyons tout : les cuves, les tonneaux, le chais.


Nous apprenons que le propriétaire du château est Canadien, un Torontois en fait, un dénommé Curl, qui a eu un coup de coeur pour la région. Et nous terminons la visite par la toute nouvelle salle de dégustation qui offre une vue imprenable sur le vignoble. Encore une fois, nous goûterons six vins et nous ne pourrons résister à acheter trois autres bouteilles. En partant, notre guide nous suggère un itinéraire modifié pour notre retour à Bordeaux afin que nous puissions davantage admirer le paysage exceptionnel de ce coin de pays et, à notre demande, nous propose un resto pour le souper. Nous n'avons été déçus ni par le paysage, ni par la bouffe.

Alors, je vous expose maintenant le dilemme dans lequel nous nous trouvons. Nous possédons neuf bouteilles et nous ne pouvons en rapporter que six. Que croyez-vous que nous allons faire?

3 commentaires:

  1. ah, je revis les vendanges! wow, 9 bouteilles :O Jsuis carrément jalouse. Et pourquoi vous avez pas pris les huîtres?

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  2. Ah! oui, je te comprends pour les vendanges. J'ai pensé à toi tout le temps de notre promenade et je crois que je me suis vantée à quelques reprises du fait que ma fille avait eu le courage de se rendre jusqu'au bout de son contrat de vendangeuse.

    Pour les huîtres, disons que leur apparence, crues, nous rebute un peu. :)

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  3. Voyons, c'est délicieux des huitres crues! C'est comme des sushis... Et je ne voudrais pas être à votre place... Trois bouteilles de trop!

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