jeudi 29 septembre 2011

Safari camarguais

C’était l’excursion choisie par la sœur Psy aujourd’hui. Elle voulait voir la nature. Elle voulait voir des animaux. Bref, elle voulait s’enfoncer dans le Parc naturel régional de la Camargue. C’est donc en safari que nous sommes partis, désireux de capturer sur pellicule le plus grand nombre de bêtes possible.

Premier arrêt : l’Office de tourisme d’Arles. Information oblige. Nous ne savons pas par où commencer notre visite. Grand bien nous fit. Non seulement nous avons été en mesure de dénicher un café Internet pour mettre le blog à jour (et cette fois, merci Saint-Papoul, ce n’était pas un foutu McDo), mais nous avons pu également admirer trois incontournables de la belle ville d’Arles, soit les Arènes, l’église Saint-Trophime et le théâtre antique. Mais voici d’abord une photo de l’obélisque de la place de la République. Maintenant transformé en fontaine, il ornait à l’origine la « spina » du cirque romain (milieu du IIe siècle), dixit le Guide Voir sur la Provence.


Les Arènes, c’était pas mal impressionnant à cause de leur âge et de leur état de conservation. Elles sont encore utilisées de nos jours pour présenter des corridas. C’est en face desdites arènes que l’Homme a finalement déniché son souvenir de voyage : deux gaminets avec estampille de la Camargue.


Ensuite, ce fut le grand départ pour le safari. Nous avons surtout vu beaucoup de graminées tout au long de notre parcours. Ces plantes étaient tellement hautes qu’elles nous bloquaient carrément la vue la plupart du temps. Mais, mais, tout d’un coup elles laissaient place à de magnifiques étendues d’eau comme l’étang du Vaccarès où nous avons repéré notre premier échassier :


Nous voulions en fait nous rendre au moins jusqu’à l’étang du Fangassier, seul site français de reproduction du flamant rose. En cours de route, nous sommes tombés sur ces taureaux et, grâce à nos réflexes aiguisés, avons évité l’hécatombe en priant instamment l’Homme, vêtu de rouge, de demeurer dans la voiture pendant la prise de la photo :


Avec de la patience (la route est très étroite et déformée – comme l’indiquent les panneaux), nous sommes enfin arrivés à l’étang voulu et avons effectivement pu y observer des flamants roses. Même en s’approchant très doucement, c’était difficile de ne pas les effaroucher. Je trouve quand même que la sœur Psy a fait un bel effort. Qu’en dites-vous?


Il nous restait pour compléter notre tableau de chasse à trouver des représentants des fameux chevaux de Camargue. Comme nous pensions devoir renoncer à cet objectif, voilà qu’à un détour de tournant de route, nous tombons face à face avec trois équins broutant. Immédiatement, l’Homme stoppe la voiture et la sœur Psy se précipite avec sa caméra pour immortaliser la scène. Nous essayons de toutes les façons d’attirer leur attention afin qu’ils lèvent la tête et que nous ayons autre chose à montrer que des croupes de chevaux. Peine perdue. Nous rembarquons dans la voiture et parcourons quelques mètres à peine pour nous retrouver pratiquement nez à nez cette fois avec ce beau cheval qui, lui, ne demandait qu’à prendre la pose :


Ainsi s’est achevé notre safari. Plus qu’une journée avant la fin des vacances.

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