En débarquant du TGV qui nous a menés de Paris à Bordeaux, nous avons d'abord récupéré la voiture que nous avons louée pour le reste de notre séjour. Une belle Peugeot rouge, très confortable, et suffisamment spacieuse pour loger tous nos bagages. Cela a bien rassuré l'Homme qui trouve que nous sommes loin de voyager léger! C'est la soeur Psy qui a pris le volant la première et je dois dire qu'elle a relevé le défi de main de maître. Non seulement elle a dû se familiariser avec la conduite d'une nouvelle voiture dans une ville qu'elle ne connaissait pas, mais elle s'est également tapée les directives de Julie la voix du GPS répétées par l'Homme et les indications verbales de votre humble Marcheuse urbaine qui déchiffrait une carte routière! Nous sommes finalement arrivés au "parking" de l'hôtel où nous nous sommes butés à une grille. Heureusement, il y avait un clavier qui permettait de joindre la réception. Le préposé nous a gentiment donné le code à composer. Une fois à l'intérieur, nous nous retrouvons devant une barrière baissée. Il y a un autre clavier. Nous joignons encore la réception et le préposé ne comprend rien à notre
Après nous être installés dans notre
Rassasiés, nous entreprenons notre excursion qui ne devait pas durer trop longtemps car nous étions fatigués du voyage. Comme notre hôtel est situé en plein coeur du vieux Bordeaux, nous pouvons facilement visiter des choses fort intéressantes. Ainsi, après avoir traversé l'une des douze portes de la ville, nous sommes émerveillés par l'architecture.
Nous poursuivons notre chemin et tombons à un carrefour occupé par Mollat, la plus grande et la première librairie indépendante de France. Elle est installée à Bordeaux
Ensuite, nous décidons de nous diriger vers la Garonne et ses quais. Comme ce sont les Journées européennes du patrimoine, il y a plein d'animation partout. Nous faisons une autre belle rencontre, cette fois avec un fabricant de savon artisanal, et nous admirons
Et le plus grand miroir d'eau du monde :
Et je m'amuse une fois de plus dans les fleurs :
Après, nous décidons de remonter lentement vers notre hôtel. Près de la Porte de la Grosse Cloche, nous nous attablons pour déguster, à la demande de la soeur Psy qui veut se lancer en vinothérapie à son retour de voyage, du vin de Bordeaux. Nous accompagnons le tout de quelques fromages, histoire de ne pas mourir de faim. Tout cet exercice nous a creusé l'appétit. Ah! oui, j'oubliais de vous présenter la Porte en
Nous n'avions maintenant plus qu'une seule envie, soit celle de nous mettre au lit. Mais nous nous sommes perdus. Pour vrai. Nous avons beaucoup tourné en rond comme les Romains dans Le Tour de Gaule d'Astérix. Nous avons lu les cartes à l'envers et à l'endroit. De gentils Bordelais rencontrés au hasard des rues ont tenté de nous démêler. Sans succès. Comment nous avons retrouvé notre chemin demeure encore un mystère, mais nous avons enfin aperçu l'enseigne de l'hôtel. Et là, l'Homme a dit... vous savez le reste.
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