mercredi 28 septembre 2011

Je vous ai apporté des bonbons

La semaine avance et nous cherchons à profiter au max du temps qui reste. Cependant, nous constatons que les journées bien remplies qui ont été les nôtres depuis le début de ce merveilleux voyage ont laissé des traces. Disons que nos muscles de quinquagénaires font sentir leur présence plus que nous le souhaiterions. Les innombrables marches grimpées, les incalculables sentiers gravis, les nombreuses tours et tourelles, les incontournables remparts, bref, les structures et reliefs nous ont offert une séance intensive de mise en forme. C’est pourquoi, comme je le mentionnais hier, nous avons adopté le mode « lézard se faisant dorer au soleil », et avons ainsi décidé d’abandonner l’idée de nous rendre jusqu’à la Côte d’Azur. Cinq heures et demie de voiture pour l’aller-retour ont eu raison de notre belle ambition. Nous misons maintenant sur les courts trajets.

Après conciliabule, nous avons pris la route du village d’Uzès pour découvrir le premier duché de France, ses ruelles médiévales et ses belles demeures aux façades mordorées, dixit le Guide Michelin. En fait, notre choix a surtout été guidé par le cri du cœur de l’Homme qui voulait visiter le Musée du bonbon situé à quelques enjambées de là.



Nous n’avons pas regretté notre excursion qui nous a permis encore une fois de goûter la beauté de la Provence. J’ai entre autres profité des boutiques d’Uzès pour me procurer un santon. Il le fallait. C’est leur pays, après tout. J’ai toutefois commis un impair lors de mon achat. Que je vous explique. Il existe un grand nombre de santons. J’ai donc demandé l’aide de la sœur Psy pour trouver celui qui correspondrait le mieux à mon séjour. Comme nous ne pouvions pas nous-mêmes soulever les santons pour regarder leur prix, nous devions faire appel à la vendeuse chaque fois que nous en pointions un. Finalement, la sœur Psy et moi tombons d’accord sur un santon faisant partie d’un groupe de paysans. Nous demandons à la vendeuse de nous indiquer le prix du paysan en question en ajoutant : « Un paysan, cela représente tellement bien la région! ». « Ce n’est pas un paysan, c’est un joueur de boules », nous rétorque-t-elle en nous faisant remarquer d’un ton condescendant que cela se voyait tout de suite… à cause des boules. Scusez, l’avions pas vu les boules! En tout cas, grâce à notre méprise, mon santon me rappellera en plus une joyeuse anecdote.


Finalement, le Musée des bonbons s’est révélé assez intéressant malgré tout. Le film relatant la fondation de la maison Haribo, grande productrice de bonbons de toutes sortes, était fort éducatif. J’ai aimé surtout voir les différentes étapes de fabrication. L’Homme, lui, a particulièrement apprécié le moment où nous devions mettre dans des machines le jeton qui nous avait été remis à l’entrée du Musée. Cela nous permettait d’obtenir quatre sacs de bonbons chacun. Si vous comptez ces douze sacs, ainsi que les trois autres qui nous ont été donnés lors du paiement de notre billet d’entrée, plus les quelques autres que nous pouvions prendre gratuitement, vous aurez compris le titre de ce blog!
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Notes félines : Est-ce que ce sera le dernier chat immortalisé par la caméra de la sœur Psy? Je ne saurais vous dire, mais je peux vous apprendre que celui-ci est Uzétien.

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