jeudi 15 septembre 2011

Anicroches

J'ai appris en parlant au Fils hier soir que c'est la flotte en ce moment au Québec. Ce n'est pas le cas ici. La température est absolument magnifique et se situe presque toujours aux environs de 20 degrés. Les fleurs sont à leur apogée. Même si certains Parisiens ont sorti leur garde-robe d'automne, un grand nombre d'entre eux continuent de circuler pieds nus avec des shorts ou des capris.

Nous avons donc profité de la chaleur et du soleil pour embarquer à bord d'un des innombrables bateaux-mouches qui circulent sur la Seine. Cela nous a permis d'admirer entre autres les magnifiques ponts qui relient l'Île de la Cité et l'Île-Saint-Louis à la terre ferme. Personnellement, c'est ce qui a le plus retenu mon attention. Il faut dire que nous avions choisi un bateau qui avait un toit et que nous devions par conséquent nous tordre le cou pour voir les édifices.


Après nous être rendus au Kiosque de la Madeleine pour nous procurer des billets de théâtre, nous avons cherché un endroit pour dîner. Comme nous essayons de ménager notre portefeuille, nous avons souvent recours au petit livre dont je vous ai déjà parlé pour dénicher l'endroit rêvé. Encore une fois, il est venu à notre secours en nous dirigeant cette fois au Foyer de la Madeleine situé sous l'église du même nom. Particularité de l'endroit : on mange et on fait la charité puisque notre don (achat d'une carte de membre) permet de servir des repas aux déshérités. Autre plus : les gentilles dames bénévoles d'un âge certain qui s'occupent du service. Elles sont tout à fait adorables. Après le repas, on peut même prendre le café dans une petite salle de repos pour la modique somme de 60 centimes.


Nous avons ensuite décidé de retourner à la Sainte-Chapelle où nous étions déjà allés pour un concert mais, comme c'était le soir, nous n'avions évidemment pas été en mesure de nous exclamer devant les vitraux, véritables dentelles de pierres. Nous avons eu droit à une visite commentée et, tout comme dans le cas de Versailles, je suis resté estomaquée devant le bagout de notre guide. Il savait tout. Il pouvait aussi bien parler du contexte historique en nous donnant pratiquement un cours sur la monarchie de l'époque que disserter sur l'art du vitrail au 13e siècle. Et avec ça un dynamisme et un entregent à faire pâlir d'envie une multitude de jeunes vendeurs au faciès aussi peu animé qu'une poignée de porte! Bon. Trève de défoulement, d'autant plus que je vous demande maintenant de respecter une minute de silence en mémoire de la caméra de la soeur Psy qui a décidé de rendre l'âme là, directement sur le parvis de la chapelle haute. Plus d'images donc pour le moment. Je sais que ce sera difficile pour ceux et celles d'entre vous qui préférez le visuel à la prose.

Nous avons terminé nos visites de la journée à la Conciergerie. Quoi de mieux pour se donner de l'appétit que de circuler dans ce bâtiment plutôt lugubre où, au temps de la Commune, la guillotine tranchait allégrement aussi bien les têtes couronnées que les têtes nues!

Je termine en vous parlant de l'autre anicroche du jour puisque les fins observateurs d'entre vous aurez remarqué le pluriel du titre de ce message. Alors, en plus de la perte de la caméra, nous devons déplorer un autre léger incident. En prenant le métro le matin, l'Homme s'est presque fait arnaquer par deux pickpokets que nous n'avions absolument pas repérés. C'est une dame qui nous a avertis au moment où l'un d'entre eux avait réussi à ouvrir notre sac à dos. Heureusement, nous n'avions que nos manteaux dans ledit sac et nous avons pu sauver notre honneur de touristes soi-disant prudents et avisés.

1 commentaire:

  1. Étrange... en quatre mois dans le métro de Paris, je n'ai eu affaire à aucun pickpocket! De vrais Parisiens hein? ;)

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