vendredi 30 septembre 2011

Un dernier parfum de Provence

Pour cette journée avant le retour, j’avais proposé à mes compagnons une excursion à Saint-Rémy de Provence avec un petit arrêt à Paradou où l’on nous promettait des cris d’extase à la vue d’un village miniature et de santons absolument criants de vérité. C’était vrai pour la ressemblance. Pour ma part, j’ai eu l’impression d’entrer dans le village que je réalise chaque année pour Noël. Ne manquait que l’illustre famille pour compléter le paysage. Nous avons quand même apprécié la visite.

Après, sur la suggestion de notre charmante voisine, nous avons fait un arrêt à Fontvieille pour admirer le fameux moulin de l'écrivain Alphonse Daudet. Saviez-vous à ce sujet que, pour écrire Les lettres de mon moulin, M. Daudet s'est largement inspiré des histoires qu'un ami meunier lui racontait. Je ne sais pas cependant si des droits d'auteur ont été versés à la muse!

Paresseux comme nous le sommes devenus depuis que nous faisons la farniente en Provence, nous nous sommes contentés de rester en bas du moulin et en dehors du musée. N’empêche. Le point de vue valait la peine. Qu'en pensez-vous?


Et nous sommes enfin arrivés à Saint-Rémy après avoir parcouru moult lacets et détours en montagne, frôlant en passant Les Baux de Provence, autre village haut perché. L’office de tourisme étant fermé jusqu’à 14 h, nous avons décidé d’aller nous sustenter. C’est ça notre vie maintenant, manger et dormir! Bref, nous avons trouvé un très beau petit resto, au nom sympa de l’Aile ou la Cuisse (vous voyez la référence), où nous avons gâté encore une fois nos papilles gustatives : terrine de lapin, dorade, magret de canard et pâtisseries irrésistibles. Le tout évidemment arrosé d’un bon vin du pays. Nous n'avons pas visité vraiment, mais la soeur Psy a quand même pris le temps de se laisser séduire par cette jolie terrasse :


Après avoir ainsi fait ripaille, roulant presque sur notre nous-même, nous avons parcouru quelques mètres sur la rue principale avant de nous affaler à une autre terrasse où nous avons pu utiliser le « Ouifi ». Nous avons épuisé le reste de notre énergie pour récupérer la voiture et retourner à la maison pour faire trempette dans la piscine. La vie de misère achève, heureusement!

Maintenant, avant de mettre le point final à ce journal de voyage, j'aimerais vous laisser avec une image de la magnifique région où nous avions nos pénates, les Alpilles, précédée de données tirées de Wikipédia. Il s'agit donc d'un massif montagneux situé au nord-ouest du département français des Bouches-du-Rhône. Depuis le 13 juillet 2006, il est protégé par la création du Parc naturel régional des Alpilles. Présentant un paysage original de roches blanches calcaires, il s'étend d'est en ouest entre les communes de Tarascon et Orgon sur une superficie de 50 000 hectares. Seize communes y sont localisées, et environ 43 000 personnes vivent dans les Alpilles.


Et pour satisfaire votre curiosité, voici maintenant quelques photos de notre mas de Provence. Tout d'abord, l'intérieur :


Et l'extérieur :




Avouez que c'est difficile de quitter le Paradis. Et pourtant, il a bien fallu le faire. Merci Aureille de nous avoir permis de découvrir une partie de l'Hexagone!

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